Ivan Stenbock-Fermor a fait le pari fou de relier Arzal à Camoël par les 3 caps.
A la voile, en solitaire, sans escale et sans sponsor.
Le périple en résumé
l’Atlantique
Il est parti d’Arzal le 10 octobre 2021 sur un Maracuja 39 nommé ALOHA.
Le 26 décembre il a du faire escale à Cape Town (Afrique du Sud) : plus de pilote, safran endommagé et commandes moteur inopérantes. Les réparations ont été achevées en mars 2022. Trop tard pour repartir car l’hémisphère sud entrait dans l’automne. La navigation dans les mers du sud est moins périlleuse pendant l’été austral. Il est donc reparti le 28 septembre 2022.
L’indien
Après l’Atlantique, l’Indien l’a privé de son hydrogénérateur et il a du faire escale à la Réunion du 27 octobre au 11 novembre 2022, le temps de recevoir son remplaçant.
Au sud de l’Australie se sont ses panneaux solaires qui ont cessés de fonctionner. Une escale s’est imposée à Hobart (Tasmanie) du 3 au 11 janvier 2023.
Le pacifique (qui n’en a que le nom)
Avec des conditions météorologiques impressionnantes, il a navigué proche des concurrents du Golden Globe Race.
Alors qu’il était en approche du Cap Horn, les 21, 22 et 23 février ont atteint des sommets. Une énorme vague a arraché son régulateur d’allure, le jour suivant c’est la pompe hydraulique de son pilote qui a rendu l’âme. Il a prit la décision de se dérouter sur Ushuaia. Après avoir installé son petit pilote de secours sur la barre franche une vague l’a cassé en 2 l’obligeant à barrer son bateau pendant de nombreuses heures dans des conditions très difficiles : une très forte mer, du vent, de la pluie, du froid, de la grêle. Et pour que rien ne lui soit épargné, un vague l’a éjecté de son poste de barre provoquant plusieurs empannages malgré son frein de bôme et une déchirure dans la Grand-Voile. Il est arrivé à Ushuaia jeudi soir 23 février 2022.
Le plus dur et le plus important n’est pas le passage du Cap Horn c’est d’arriver jusqu’à lui.
Le temps qu’il reçoive les pièces de rechange et effectue les réparations, il est reparti le 11 avril.
24h après son départ la pompe de son pilote principal à à nouveau rendue l’âme ne lui laissent que son régulateur d’allure et son pilote de barre franche, pilote qui cassera quelques jours plus tard. Aujourd’hui il ne peut compter que sur son régulateur d’allure pour tenir son bateau.
Dernière ligne (presque) droite
2 mois après son départ de Puerto Williams, il se trouve à environ 1000 kms au sud des Acores qu’il va contourner par l’ouest pour trouver des vents plus favorables qui le ramèneront vers l’Europe et Arzal.
Il est attendu vraisemblablement au cours de la 1ère quinzaine de juillet.
Pour suivre Ivan
Ivan alimente quotidiennement un blog. Vous pourrez le lire depuis son départ. Vous pourrez également avoir sa position satellite 3 fois par jour ou en direct lorsqu’il est près des côtes via son AIS (s’il y a une couverture).